Le jeudi 5 juillet 2001
Comme tu dors je peux t'écrire à loisir... Je n'aime pas ce gouffre qu'est pour toi la solitude, mon bébé, sorte de précipice aspirant qui t'emporte à moi dans l'élan mauvais de la mort ombresque. Je suis née seule, mourrai seule... je m'y suis faîte, mais ta solitude à toi m'effraie mon aimant... Il est certain que deux solitudes valent mieux qu'une, c'est comme tout... non le monde est con, deux solitudes, c'est comme deux malheureux, c'est comme deux affamés: c'est laid et douloureux. Les chats se battent au dehors, leurs cris accompagnent le vent et moi, là-dedans...? J'attends que mon prince charmant me réponde... non, non, je ne sais pas si tu es charmant ;-) Ma mère me sermonne (deux "n"?), encore et encore... je veux partir... partir loin... je ne sais pas où, je ne sais pas quand, mais une certitude me ronge... je te laisse mon ange aux ailes trop lourdes...
Vu par Them, le Vendredi 11 Juillet 2003, 02:54 dans la rubrique "In The Past".
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